Radici. Visions de l'exposition

Sur les circuits sociaux de l'Ara Pacis, un regard détaillé sur l'exposition "Josef Koudelka. Racines. Témoignage de l'histoire, Enigme de la beauté"

Les rencontres, qui ont été créées et organisées par la Sovrintendenza Capitolina et Contrasto, avec la Fondazione Forma per la Fotografia et avec le soutien du CCentro Ceco di Roma, Ambasciata della Repubblica Ceca in Italia, auront quatre protagonistes exceptionnels: le photographe Andrea Jemolo (13 avril) qui proposera une réflexion sur ce que signifie photographier la ville, l'architecture, la mémoire; l'archéologue Simone Foresta (11 mai) qui décrira la contribution de la photographie à la construction d'un sentiment d'ancienneté: la beauté et le désarroi, l'ordre et le chaos, l'émerveillement et l'inquiétude; le géographe Franco Farinelli (15 juin) qui étudiera l'actualité du mythe et le caractère "mythologique" de la photographie de Koudelka; l'archéologue Emanuele Greco (6 juillet) qui explorera le contexte archéologique dans lequel les images du photographe tchèque ont été prises.

Dans le cadre d'un dialogue ouvert et engagé, chaque intervenant proposera sa propre vision de l'extraordinaire voyage photographique de Josef Koudelka à la découverte des racines de notre histoire : cent images panoramiques spectaculaires, dont beaucoup en grand format. L'œuvre présentée est le résultat d'un projet unique en son genre, qui a duré trente ans et a été réalisé en explorant et en représentant avec ténacité et continuité certains des sites archéologiques les plus représentatifs et importants de la Méditerranée.

Les perspectives proposées seront l'occasion de regarder sous différents points de vue les extraordinaires clichés en noir et blanc présentés dans l'exposition du photographe tchèque et réalisés en Syrie, en Grèce, en Turquie, au Liban, à Chypre (Nord et Sud), en Israël, en Jordanie, en Égypte, en Libye, en Tunisie, en Algérie, au Maroc, au Portugal, en Espagne, en France, en Albanie, en Croatie et bien sûr en Italie. Ils accompagnent le visiteur dans une réflexion originale et très personnelle sur l'ancien, sur le paysage, sur la beauté qui "suscite et nourrit la pensée". Les panoramas intemporels, riches en âme et en charme, caractérisés par des perspectives instables, inattendues et ambivalentes, représentent le vocabulaire visuel et le style de Koudelka. Détournant la simple illustration et documentation des ruines, il choisit de donner vie à ce qui reste des vestiges des anciennes civilisations méditerranéennes, les représentant dans une tension éternelle entre ce qui est visible et ce qui reste caché, entre l'énigme et l'évidence.

La rétrospective est accompagnée du volume Radici publié par Contrasto.